Je vous propose, au travers de cet article, un travail très simple (en apparence) sur la voûte plantaire : cette voûte appartient à un ensemble d’arches physiologiques :
la voûte plantaire
la voûte pelvienne
le diaphragme
la voûte palatine
la voûte crânienne
Notre corps ajuste systématiquement sa posture de façon à maintenir, quoi qu’il en coûte, l’horizontalité du regard. Les cinq voûtes du corps humain ont tendance à modifier leur configuration optimale, en fonction des contraintes et compensations musculo-squelettiques, afin d’atteindre cet objectif.
La voûte plantaire, elle, risque de s’effondrer, si le port du poids s’effectue sur l’avant du pied. Les poussées et contre-poussées vont s’organiser entre le gros orteil et le 2e orteil, pouvant engendrer une déformation de l’articulation métatarso-phalangienne. Cette poussée peut créer potentiellement un Halux Valgus, des orteils en griffe, en col de cygne (la liste n’est pas exhaustive).
Vous trouverez ci-dessous un exercice avec une balle, qui, réalisé quotidiennement, va travailler et améliorer votre posture grâce à la re-formation de la voûte plantaire .
Nécessaire : une balle, un mur ou un bâton pour vous aider à rester debout, une chaise si vous souhaitez le pratiquer assis.
Je vous propose actuellement des ateliers en Yoga Posture, afin de nous permettre de retrouver notre aplomb, diminuer les compensations mises en place afin de rester debout, et éviter toutes les douleurs chroniques liées à notre mauvais placement.
Je m’explique : la posture debout est réalisée par la poussée de nos muscles posturaux, à savoir nos jambes. En effet, ce sont ces dernières qui, par leur impulse, nous permettent de dépasser l’attraction terrestre, et donc de nous ériger vers le haut.
A défaut de force dans les jambes, ou, du moins, d’une mauvaise utilisation de celles-ci, ce sont les muscles du dos qui vont compenser.
Voici une photo qui vous présente quelques postures verticales :
Comme vous pouvez le constater, plusieurs possibilités, mais une seule est la bonne …vous l’avez trouvée ?
Ici, vous remarquez que les jambes ne sont pas toniques (bon, le pantalon ne vous aide pas, mais si vous prêtez attention, vous observez des genoux en flexion). Ceci veut dire que les quadri (muscles du devant de la cuisse) ne sont pas pleinement actifs. Et donc, les muscles antagonistes (c’est-à-dire les ischios, les muscles de derrière la cuisse) eux, sont contractés de trop.
Cette contraction oblige le bassin à rétroverser, c’est-à-dire qu’il bascule en avant. Autrement dit, vos muscles fessiers s’enroulent : votre bas de dos a perdu sa lordose (cambrure) naturelle et votre sangle abdominale (ou ventre si vous préférez) est sans tonus (à la longue, son relâchement va impliquer un bidou bien prononcé…).
Les compensations mises en place par votre corps pour récupérer son équilibre vont être les suivantes :
– affaissement du thorax sur le système digestif : la respiration est réduite, l’estomac, le foie, les intestins et le côlon sont écrasés, en difficultés (digestion lente, reflux gastrique, gaz, constipation ou diarrhée…)
– arrondissement des épaules, avec apparition d’une cyphose (une bosse) au niveau de la ceinture scapulaire (épaules),
– la personne va relever le menton, et doncaccentuer la lordose cervicale : possible apparition de la « bosse de bison »
Les douleurs et gênes qui vont apparaître à la longue, et peuvent devenir chroniques, sont les suivantes (la liste n’est pas exhaustive) :
– douleurs aux genoux
–sciatalgie : douleurs dans les muscles fessiers et sur l’arrière de la cuisse, ressemblant à une sciatique (pour mémoire, la sciatique est le pincement du nerf sciatique au niveau de l’hernie discale…)
– barre dans le bas du dos
– certains mouvements des bras seront difficiles et douloureux
– la nuque sera moins souple, difficulté à tourner la tête,sensation de sable dans les cervicales....
A droite, vous constatez une compensation de correction souvent appliquée : la personne bombe le torse, afin d’éviter l’enroulement des épaules.
Ainsi, elle demande à ses rhomboïdes (muscles élévateurs de l’omoplate) de rester contracter toute la journée : de ce fait, les omoplates sont rapprochées vers la colonne, ce qui, mécaniquement, relève la poitrine. A la longue, vous allez avoir une douleur vers l’une ou l’autre des omoplates (en général, celle de la main avec laquelle vous écrivez). De plus, la respiration restera haute, au niveau des clavicules (difficulté à respirer amplement) puisque cette contraction limite l’ouverture des persiennes que sont nos côtes, empêchant les poumons d’utiliser toutes leurs capacités.
La nuque, quant à elle, sera tirée vers l’arrière, du fait que tout muscle à une interaction avec un autre, mais sera limitée dans le mouvement
Vous trouvez, dans le commerce, des t-shirts spéciaux qui remplacent cette contraction, et vous redresse le buste…mais, si le bassin reste enroulé, les contraintes mécaniques engendreront ces mêmes types de douleur et de gêne.
A gauche, les jambes sont toniques et actives.
Le positionnement du bassin au dessus des talons permet de relâcher les tensions dans les muscles fessiers, impliquant de retrouver une lordose basse dans le dos.
La colonne est érigée naturellement, sans chercher à utiliser tel ou tel muscle afin de paraître droit, le torse reste tranquille.
Les épaules sont au-dessus des talons, positionnant la nuque dans une lordose respectueuse des cervicales : sans tension, une respiration ample et sans forcer se met en place.
Nous devons passer par cette posture, où les forces d’attraction terrestre sont opposées à la force musculaire de nos jambes, pour comprendre le mécanisme des compensations et les éviter….
Je vous présente TADASANA, la posture de la montagne.
Au travers du Yoga Posture, je vais vous permettre de :
ressentir vos compensations,
comprendre vos douleurs et/ou gênes,
pratiquer des étirements de correction
l’objectif étant d’agrandir votre boîte à outils de solutions naturelles pour conserver la santé.
Testez les ateliers, ou contactez – moi pour une découverte de votre posture.