Le premier texte érotique dans l’Histoire serait attribué au roi Salomon, soit un peu plus de 1000 ans avant notre ère :
« Qu’ils sont beaux tes petits pieds dans les sandales… »
Puis les premiers textes où le pied a un rôle dans les pratiques sexuelles apparaissent dans le Kâma-Sûtra (VIe et VIIe siècle).
Le Japon suivit : les Geishas utilisaient aussi leurs pieds et leurs orteils dans les massages corporels. Les Getas (chaussures hautes) permettaient de ne pas salir les kimonos.
Au Xe siècle, le pied de lotus en Chine révèle en plein jour un fétichisme qui devint même culturel.
En Occident, au Moyen Age, la religion et les interdictions morales prévalaient.
Les vêtements longs, amples des femmes ne laissaient entrevoir que leur pied, et encore, si elles étaient assises !
De sorte que ceux-ci devinrent un symbole érotique essentiel…
Seules les poulaines (chaussures allongées (50 cm au maximum), à l’extrémité pointue, rembourrée et relevée en règle générale), portées tant par les hommes que par les femmes, permettaient aux premiers de relever les robes de ces dernières afin de pouvoir fantasmer sur les chevilles !…
A la Renaissance, la fin de l’obscurantisme religieux et les découvertes géographiques et culturelles (l’Occident et l’Orient se rencontrent) laissent libre court à l’érotisme.
Les chopines propulseront les femmes jusqu’à 75 cm de hauteur (la hauteur indiquait le rang social). Ces dernières auront alors besoin d’assistance pour se déplacer…
Cette chaussure tombe en désuétude lorsque l’on remarque que le fait d’abaisser l’avant de la chopine permet de marcher : la chaussure à talon est née, remplaçant la chopine dans sa symbolique ! (XVIIIe s.)
